東 風 解 凍 – Harukaze kôri o toku

Il est déjà fini le premier tiers de Risshun, ces quelques jours où le vent d’Est fait fondre la glace. La pression se relâche après le passage du Nidan, une grande part de l’énergie, de la volonté focalisée sur la préparation de l’examen s’estompe, quelque chose fond en effet… Une vulnérabilité refait surface. Une nouvelle fois, je n’arrive pas à être totalement heureuse d’avoir réussi cet examen que je n’aurais même pas pu imaginer présenter il y a quatre ans. C’est un moment de transition pour me recentrer sur K. sur l’écriture du chapitre 4 pour lequel j’avais écrit dix pages de notes au retour de Stockholm.

Quasiment tous les poèmes d’hiver du Kokin Waka Shû, à mon chevet depuis quelques mois, évoquent la neige. Neige qui tombe, qui fait silence, qui isole et finit par se confondre dans le désir des poètes avec les fleurs de prunier qu’ils ont hâte de voir refleurir. Et dans la grisaille de nos jours d’hiver, il y a de quoi se languir de la blancheur des neiges.

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