
le début de Risshun 立 春
Ce matin commence Risshun 立春, le début du printemps et le début de l’année dans le calendrier des micro-saisons japonaises. Est-ce que j’arriverai cette année à tenir un journal en suivant le rythme de cette temporalité particulière ? Car je dois bien admettre que l’an passé j’y ai échoué, je ne suis arrivée qu’au solstice d’été. Et surtout je n’ai pas su encore trouvé le bon Ma aï entre l’intime et l’extérieur. Je n’écris l’intime que comme fiction, je sais pourquoi. Mais dans cet exercice du journal, il s’agit de s’approcher de la vérité de l’intime, de sa simplicité. Pour m’aider dans cette démarche, j’ai relevé quelques formes qui pourraient soutenir mes tentatives : – ce que j’appelle les adresses multiples (le je, le il/elle, nous, l'”impersonnel” (le jour nous réveille…)), le lieu décrit, un élément de saison, un élément d’art, une lecture en cours.
Je vais donc recommencer mes essais de journal, en suivant une nouvelle fois la voie des micro-saisons japonaises.
Photo prise il y a quelques jours aux Buttes Chaumont, Essai avec lune, au cours d’une promenade du soir.
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