
Quand le visage de L. flotte à la surface de mes souvenirs, c’est toujours nimbé d’une lueur un peu bleutée comme celle des écrans dans l’obscurité, un peu lactée comme la lune au-dessus de la masse sombre de la mer que nous longions en roulant la nuit sur la Côte, toujours plus bas après les derniers villages de pêcheurs.
Il me semble que même en plein soleil, le teint de L. irradiait une sorte de pâleur comme maladive.