穀雨 Pluie de grains

Pour terminer l’intense semaine de travail avec T, nous l’emmenons dîner au Bouillon Julien avant de faire un grand tour de Paris by night… La ville est toujours différente dans le regard des autres. Sur l’esplanade du Trocadéro, face à la Tour Eiffel qui scintille, un groupe entouré de jeunes chante Diamonds in the sky et l’ambiance lui fait penser à l’Australie où il veut retourner dès que possible.

Une semaine de travail où j’ai essayé de lui donner quelques outils pour son expression écrite, outils dont il s’est rapidement emparés. L’instauration de petits rituels pour installer et ponctuer la concentration, les pauses avec A le temps d’un café ou d’une cigarette, tout cela a vite créé un quotidien de partage autour d’un travail quasi continu. Et rien de tel que de travailler avec quelqu’un pour mieux le connaître et l’apprécier.

Au Parc, le lac vidé et nettoyé durant l’hiver a été de nouveau rempli mais les hérons ne sont pas encore revenus. Le printemps gonfle les arbres, parfois la sensation qu’une forêt va submerger la ville.

Je participe à mon premier stage de préparation pour le Nidan, une préparation intense avec un passage blanc pour faire le point, suivi d’un déjeuner très sympa avec mes camarades du club, dont plusieurs vont passer des grades en juin. À la fin de la journée, un dernier petit passage en aller-retour, une fois tori, une fois aïte…. Quand nous rentrons en RER, on ne parle presque pas, à peine quelques plaisanteries, avec l’immobilité la fatigue nous est tombée dessus.

J’ai terminé mon chapitre trois et je vais le faire lire à Matt et à N.

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