土 脉 潤 起 – Tsuchi no shô uruoi okoru

Je recopie les idéogrammes japonais qui désignent les saisons de l’ancien calendrier luni-solaire trouvé sur Internet. J’aime leur beauté graphique et la musicalité de leur transcription. Mais je ne comprends pas leur sens. J’espère que je ne fais pas d’erreur. Je reconnais parfois des termes entendus au dojo comme Hajime.

Il y a souvent une grande joie dans l’écriture, la joie de participer à la création d’un univers, de voir exister sous ses yeux une réalité que l’écriture forge. Et parfois aussi des moments quasi miraculeux, comme ce jour où reprenant un texte écrit il y a un an et demi, je fais arriver dans son espace un personnage à la recherche d’un autre et où je retrouve un point d’ancrage très fort avec Le port intérieur de Volodine. Mais commence ensuite une phase laborieuse dans une autre scène, beaucoup plus complexe, qui mêle différents personnages encore peu écrits et que j’esquisse au fil des mots.

La pluie humidifie la terre comme il est écrit dans le microclimat Tsuchi no shô uruoi okoru  et aussi les trottoirs où les reflets se multiplient. Mais à vrai dire, elle commence à lasser un peu et nous ne sommes qu’au début d’Usui, l’eau de pluie.

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