dans l’air vif

Marchant le long du stade où se dispute un match de foot, le long d’autres équipements sportifs en cours d’aménagement, regardant à travers grillage et buissons les bassins de l’ancienne piscine municipale aujourd’hui comblés. Après le tour du parc, bassin vidé et alentours en travaux, aller au bord du Rhins. Le froid vif cerne nos corps flottants, emmitouflés. Je ne le sens pas (serais devenue insensible ?). Un courant rapide ondule la rivière. Il y a longtemps que P et J ne l’ont pas vue ainsi. J me demande pourquoi je photographie un vieux panneau “Propriété privée. Défense de pénétrer.” M’amusent toujours ces signes illusoires de pérennité.

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