Chiyo-ni

Je n’étais pas particulièrement sensible aux Haïkus mais il a suffi de trois lignes – pourquoi celles-là et pas d’autres ? – de Chiyo-Ni (poétesse japonaise de la période Edo) pour me faire totalement changer de perception et me précipiter pour commander son recueil Bonzesse au jardin nu. Après bien des péripéties (le coursier s’était perdu ou il avait perdu le carton), le livre est enfin parvenu à la librairie. Sur chaque page, un haïku en calligraphie japonaise suivi de sa traduction française.

Quand elle tombe
elle redevient de l’eau
la rosée de la fleur rouge

Chiyo-ni

Bonzesse au jardin nu, Chiyo-ni, éditions Moundarren