quelque chose d’obscur

Pour nourrir les dessous de la première grisaille : beaucoup de cartes, de plans de villes, de photos, d’images, de recherches, des témoignages, quelques livres-compagnons, des notes, des fragments d’écriture d’avant-écrire, une imprégnation… La pâte recherchée c’est une épaisseur de l’atmosphère, un rythme de voix, une musique lointaine, quelque chose d’obscur dans lequel il va falloir entrer.

Mais j’ai toujours aimé les lundis, l’élan des (re)commencements.

Retrouvé cette note du 4/08/2013 : envie de relire immédiatement chaque livre que je termine comme si la première lecture n’était qu’une impression, de celles que les peintres apposent aux murs avant l’enduit et la peinture, comme si je n’arrivais dans une première lecture qu’à papillonner, à butiner de ci de là quelque suc dans une brassée d’effluves profondes et je sais qu’il faudrait pour en apprécier toutes les suavités et les ombres y revenir dans un mouvement plus ample, plus sérieux.