Ça tourne, ça n’arrête pas de tourner, comme la grande roue illuminée
tourne à l’envers parce qu’on ne va pas où on pourrait aller, Yvonne,
vers notre cabane dans la forêt regardant la mer des crépuscules calmes,
heureux d’être l’un à l’autre, reviens Yvonne, viens écarter les vautours
qui déchirent mes nuits, donne-moi encore un mescal, juste la bonne dose
pour pas trembler, pour être perfectamente borracho, et trouver cette paix
au milieu de l’ivresse, m’éloignant du ravin de la barranca où je tomberai, car
tu ne peux pas me sauver, Yvonne, revenir comme à Oaxaca, personne ne peut,
personne pour me délivrer de mes tourments, seul le mescal, amigo, personne
pour supporter mes gesticulations d’escorpion mystique, seule la mort, hombre !

                                                                             Pensant à Sous le volcan de Malcolm Lowry.