蟄 虫 啓 戸 – Sugomori mushito o hiraku

Les insectes sortent de leur hibernation. Mais où sont-ils ? Pour nous rappeler les insectes, ce passage de Les intermittences de la mort de José Saramago.
” […] mais il se distrait à lire que sur terre il y a presque un million d’insectes et que ceux-ci se divisent en deux ordres, celui des ptérygotes, pourvus d’ailes, et celui des aptérygotes, dépourvus d’ailes, et qui se classent en orthoptères, comme la sauterelle, en blattidés comme le cancrelat, en mantidés comme la mante religieuse, en névroptères, comme la chrysope, en odonates, comme la libellule, en éphéméroptères comme l’éphémère, en tricoptères comme les friganidés, en isoptères comme le termite, en aphaniptères comme la puce, en pédiculidés comme le pou, en malophages comme le petit pou des oiseaux, en hétéroptères comme la punaise, en homoptères comme le puceron, en diptères comme la mouche, en hyménoptères comme la guêpe, en lépidoptères comme le sphinx tête-de-mort, en coléoptères comme le scarabée, et finalement en tisanures comme le poisson d’argent.”

Nous atterrissons à Porto. L’appartement que nous avons loué n’est pas loin de la gare ni du Douro le long duquel nous marchons le soir venu en direction du fameux Ponte Luis, construit entre 1881 et 1886 par l’ingénieur Théophile Seyrig,  ancien associé de Gustave Eiffel et arrière-grand-père de Delphine. Pont impressionnant qui donne une physionomie grandiose à la ville. Le lendemain, après avoir admiré les azulejos de la gare de São Bento, nous courons sous la pluie pour aller visiter Sé la cathédrale de la ville. Un déluge s’abat sur la ville. Je pense au parapluie oublié à Paris. Plus tard, nous voulons aller à la librairie Lello mais les rues transformées en torrents nous font rebrousser chemin et acheter au passage un parapluie-léopard.

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