Je me rappelle qu’en proie à une profonde satisfaction, je me dirigeais vers le fauteuil le plus confortable, une tasse de thé fumante dans une main, L’explosion de la tortue dans l’autre, j’avais presque une heure devant moi et j’anticipais la jubilation de poursuivre la lecture du livre commencé la veille mais à peine allais-je m’asseoir que je me figeais sur place horrifiée par mon intention : je n’allais tout de même pas m’installer là dans un fauteuil moelleux pour y lire un livre d’Éric Chevillard comme un bon gros roman !