…souffles de vent tièdes, légers tourbillons
sur la peau, bras, visage,
puissante chaleur du haut de l’épine dorsale
s’écoule le long du dos,
ton devenir animal,
bascule du regard,
absorber les feuillages frissonnant,
l’azur sans fond,
voir les yeux fermés la chaleur
presque la brûlure crépiter en silence,
inspirer la plénitude qui enfle qui déborde le corps,
devenir félin tous poils hérissés,
grognement naissant dans la gorge,
revivre,
décalqué sur les pulsations de l’été,
le ciel décoloré du dedans,
l’éblouissement,
un essaim de fibrillations à la surface de la peau,
vivre pour de vrai,
dans un gigantesque battement de cœur…